LE BILAN PSYCHOMOTEUR EST L’EXAMEN DE RÉFÉRENCE DU PSYCHOMOTRICIEN.
Il permet d’évaluer le développement psychomoteur du patient, ses compétences et ses difficultés.
Il se déroule sous forme de jeux et de différents tests standardisés.
Il est adapté à l’âge du patient.
LE BILAN PSYCHOMOTEUR DE L’ENFANT ET DE L’ADOLESCENT
Je vous propose un premier entretien téléphonique permettant de cibler le motif de la demande.
Un rendez-vous est ensuite pris pour la passation du bilan : le bilan dure généralement 2 heures et peut s’effectuer en deux ou trois rencontres selon la disponibilité du patient.
A l’issue du bilan, j’analyse et je rédige le compte-rendu du bilan.
Un rendez-vous a ensuite lieu pour que je vous explique le compte-rendu du bilan psychomoteur et, s’il s’avère nécessaire, les objectifs thérapeutiques du suivi psychomoteur.
Les ADULTES et les SÉNIORS
Je vous propose un premier échange téléphonique qui permet de cibler le motif de la demande.
Le premier rendez-vous dure environ 1h. C’est un temps d’échange et d’observation qui permet de définir les objectifs des séances. Selon la demande, il pourra être proposé une première activité psychomotrice.
QUELS SONT LES GRANDS THEMES DU BILAN PSYCHOMOTEUR ?
LA MOTRICITÉ GLOBALE
« La motricité globale comprend l’ensemble des gestes moteurs qui assurent l’aisance globale du corps sans rechercher le raffinement d’un geste précis ».(Lexique du psychomotricien, J.C CARRIC, éd. Vernazobres – Grego).
Il s’agit d’observer comment le patient s’organise concernant :
- Les COORDINATIONS DYNAMIQUES GÉNÉRALES : marcher librement, marcher sur une ligne, courir, sauter à pieds joints, à cloche-pied, etc.
- Les COORDINATIONS DES BRAS : attraper, lancer, viser, dribbler, etc.
- Les COORDINATIONS DES JAMBES : shooter dans un ballon, enjamber un obstacle, etc.
- Les COORDINATIONS ENTRE LE HAUT ET LE BAS DU CORPS : ramper, marcher à quatre pattes, monter à l’échelle, etc.
- Les ÉQUILIBRES STATIQUES : maintenir son équilibre debout pieds joints les yeux ouverts puis fermés, tenir en équilibre sur un pied.
LA MOTRICITÉ FINE
« La motricité fine est le produit de mouvements fins, minutieux et précis, faisant appel au contrôle musculaire de différentes parties du corps. »(Lexique du psychomotricien, J.C CARRIC, éd. Vernazobres – Grego).
Il s’agit d’observer comment le patient s’organise avec ses doigts et ses mains.
Quelques exemples :
- Fermer des boutons, une fermeture éclair etc.
- Enfiler des perles.
- Mettre des pièces dans une tirelire.
- Jouer aux billes.
- Coller une étiquette / une gommette.
- Taper sur le clavier de l’ordinateur.
- Attacher ses cheveux avec un élastique.
- Faire ses lacets etc.
LA LATÉRALITÉ
« La latéralité est la conscience interne des deux côtés du corps et de leur différence. » J.J. LeFebrure
Il s’agit de déterminer si la latéralité est mise en place ou non.
La latéralité est également le lien entre la droite et la gauche. C’est la capacité à traiter les informations venant de la droite et de la gauche, à utiliser les deux côtés du corps.
La latéralité est liée aux apprentissages : nous lisons et écrivons en déplaçant notre regard et notre geste d’un côté à l’autre.
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LE SCHÉMA CORPOREL
Le schéma corporel est la « représentation que chacun se fait de son corps et qui lui sert de repère dans l’espace » (Piéron /Lexique du psychomotricien, J.C CARRIC, éd. Vernazobres – Grego).
Il s’agit d’observer où en est le patient en ce qui concerne :
- La connaissance du vocabulaire corporel ?
- La représentation du corps ?
- La perception corporelle ?
LE REPÉRAGE DANS LE TEMPS ET DANS L’ESPACE
Lors du bilan, j’observe si le patient sait :
- Se repérer dans la journée, la semaine etc.
- Comprendre le vocabulaire spatial.
- S’orienter dans l’espace.
LE GRAPHISME
Il s’agit d’observer :
- la posture pour écrire / dessiner,
- la tenue du stylo,
- la vitesse d’écriture etc.
Pour les plus jeunes, il s’agit d’observer s’ils ont acquis les prérequis à l’écriture cursive.
L’ ATTENTION / LA CONCENTRATION
L’attention est la capacité à rester attentif sur une tâche sans se laisser distraire par l’environnement qui nous entoure.
Un trouble de l’attention est une difficulté à maintenir son attention dans la durée, à sélectionner son objet d’attention sans se laisser distraire par des stimuli externes. Le trouble de l’attention peut être associé à une hyperactivité, on parle alors de Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité (TDAH).
LE TONUS
Pendant le bilan, j’observe la régulation du tonus. La personne parvient-elle à réguler son tonus de manière harmonieuse ou observe-t-on un recrutement tonique trop important ? pas assez important ?
Le tonus est l’état de tension d’un muscle au repos ou en action. Cette tension est involontaire, c’est-à-dire que c’est le système nerveux autonome (sous corticalisé au niveau du tronc cérébral) qui régule le tonus sans que l’on ait besoin d’y penser constamment. Le tonus est variable dans son intensité, selon les différentes positions et mouvements que l’on réalise. Il n’y a pas besoin de la même tension selon la position dans laquelle on est pour un muscle défini, que l’on soit assis, allongé ou debout. Des hypertonies et hypotonies peuvent être normales et physiologiques à certains stades du développement, comme lors des premiers temps de vie. Il existe différents type de tonus :
- Tonus de fond,
- Tonus postural,
- Tonus d’action.
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LES RÉFLEXES ARCHAÏQUES
Je me suis spécialisée dans la méthode des réflexes archaïques auprès de Paul LANDON.
J’ai pu personnellement ressentir les bienfaits de cette méthode et constater à quelle point elle a toute sa place en psychomotricité.
Un réflexe est, par définition, une réaction motrice automatique et involontaire en réponse à un stimulus. Lorsque le bébé vient au monde, ses réactions et ses mouvements sont instinctifs. Ces mouvements sont soumis à des réflexes dits archaïques car ils apparaissent pour la plupart dès la vie utérine. Ces reflexes contribuent au bon développement du bébé et assurent plusieurs rôles.
Ces réflexes archaïques agissent sur la sphère cognitive, émotionnelle et motrice de la personne. Ainsi, lorsqu’ils ne sont pas bien intégrés, les réflexes archaïques peuvent avoir un impact très important sur les apprentissages ou encore sur la gestion du stress.
Lorsqu’un réflexe n’est pas intégré, il est possible de le « remodeler ». Une fois le réflexe intégré, le patient peut alors développer tout son potentiel que ce soit sur le plan cognitif, émotionnel ou corporel.
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